Le discours de l'ancien président américain Donald Trump à l'Assemblée générale des Nations Unies a mis en lumière ses positions fermes sur l'immigration, l'énergie verte et le conflit à Gaza. Prononcé devant des leaders mondiaux, ce discours a réitéré des thèmes récurrents de sa plateforme politique, suscitant des réactions diverses.
Points Clés
- Donald Trump a critiqué l'immigration de masse et les politiques d'énergie verte.
- Il a appelé à la fin des achats d'énergie russe par les pays européens.
- Trump a exprimé son soutien à Israël et a dénoncé le Hamas, demandant la libération des otages.
- Il a remis en question le rôle et l'efficacité des Nations Unies.
- Des incidents techniques, comme un téléprompteur défaillant, ont marqué le début de son allocution.
Les Positions de Trump sur l'Immigration et l'Énergie Verte
Donald Trump a utilisé la tribune des Nations Unies pour attaquer frontalement les politiques d'immigration et les initiatives en faveur de l'énergie verte. Il a accusé les dirigeants nationaux, en particulier en Europe, de « détruire » leurs pays en permettant une immigration « incontrôlée ».
« Vos pays vont en enfer », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de frontières solides. Cette rhétorique anti-immigration est une constante dans ses discours, visant à renforcer l'idée de souveraineté nationale et de sécurité des frontières.
Fait Marquant
L'ancien président a qualifié l'énergie verte de « grande arnaque » et le changement climatique de « plus grande escroquerie jamais perpétrée sur le monde ». Il a réaffirmé que les énergies traditionnelles sont essentielles pour la grandeur des nations.
Concernant l'énergie verte, Trump a réitéré que c'était une « arnaque » et a qualifié le changement climatique de « plus grande escroquerie jamais perpétrée sur le monde ». Il a exhorté les leaders à rejeter ces politiques, affirmant que les pays devaient s'appuyer sur des sources d'énergie traditionnelles pour redevenir « grands ».
Ces déclarations contrastent fortement avec le consensus scientifique mondial, qui indique que le changement climatique s'accélère en raison de la combustion de combustibles fossiles, entraînant des événements météorologiques extrêmes et menaçant les écosystèmes terrestres.
« Si vous ne vous éloignez pas de l'arnaque de l'énergie verte, votre pays va échouer », a déclaré Donald Trump, adressant un avertissement direct aux dirigeants présents.
Contexte International
Le discours de Trump intervient alors que l'Assemblée générale des Nations Unies est confrontée à des défis majeurs, notamment les conflits à Gaza et en Ukraine, ainsi que des crises budgétaires et la nécessité de réformes internes.
Le Conflit à Gaza et la Position Américaine
Abordant le conflit israélo-palestinien, Donald Trump a appelé à « arrêter la guerre à Gaza immédiatement ». Il a ciblé ses critiques sur le Hamas, affirmant travailler à la libération de tous les otages pris lors de l'attaque du 7 octobre contre Israël.
« Nous voulons que les 20 otages reviennent. Nous ne voulons pas deux ou quatre », a-t-il précisé, soulignant également que certaines familles lui avaient demandé d'assurer le retour des corps de leurs proches.
Trump a critiqué les pays qui ont reconnu la Palestine, incluant la France, le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada et le Portugal. Selon lui, une telle reconnaissance serait une « récompense pour ces horribles fiduciaires, y compris le 7 octobre, alors même qu'ils refusent de libérer les otages ».
Le Concept de Réfugiés Rejeté
L'ancien président a semblé rejeter le concept même de réfugiés tel que défini par la Convention de Genève de 1951. Cette convention établit les droits des réfugiés et les obligations des pays de les protéger, notamment le principe de « non-refoulement », qui interdit le retour des réfugiés vers des pays où ils sont en danger.
« Aux États-Unis, nous rejetons l'idée que des masses de personnes venant de pays étrangers puissent être autorisées à voyager à travers le monde, à piétiner nos frontières, à violer notre souveraineté, à causer une criminalité illimitée et à épuiser notre filet de sécurité sociale », a-t-il déclaré.
Il a également accusé les Nations Unies de financer « une agression contre les nations occidentales et leurs frontières », affirmant que l'ONU « soutient les personnes qui entrent illégalement aux États-Unis, et ensuite nous devons les expulser ».
- 7 guerres arrêtées : Trump a affirmé avoir personnellement mis fin à sept guerres durant son mandat, déplorant que l'ONU n'ait pas agi.
- Critique de l'ONU : Il a accusé l'ONU de se contenter d'envoyer des « lettres fermes » au lieu de prendre des mesures concrètes.
La Guerre en Ukraine et l'Énergie Russe
Concernant la guerre en Ukraine, Donald Trump a déclaré que le conflit prolongé « ne faisait pas bien paraître la Russie ». Il a rappelé sa relation passée avec le président russe Vladimir Poutine, qu'il avait jugée « bonne ».
« Tout le monde pensait que la Russie gagnerait cette guerre en trois jours, mais cela ne s'est pas passé comme ça. C'était censé être une petite escarmouche rapide. Cela ne rend pas la Russie belle, cela les fait paraître mauvais », a-t-il commenté.
Il a également exhorté les pays européens à cesser immédiatement tous les achats d'énergie russe. La Hongrie et la Slovaquie continuent d'acheter du pétrole russe via l'oléoduc Droujba et du gaz russe via le gazoduc TurkStream, arguant qu'ils ne peuvent pas s'en passer sans risquer une augmentation des prix et une menace pour leur sécurité nationale.
« Ils financent la guerre contre eux-mêmes. Qui a déjà entendu cela ? », a lancé Trump aux membres de l'assemblée, qualifiant la situation d'« embarrassante » pour l'Europe.
Le Rôle et l'Efficacité des Nations Unies
Donald Trump a remis en question l'utilité des Nations Unies, demandant : « Quel est le but des Nations Unies ? » Il a affirmé avoir personnellement mis fin à sept guerres que d'autres considéraient comme « interminables », sans recevoir d'aide de l'ONU.
« C'est dommage que j'aie dû faire ces choses au lieu que les Nations Unies ne les fassent », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'avait « jamais reçu d'appel téléphonique des Nations Unies offrant de l'aide ».
Il a critiqué l'organisation pour son manque d'action concrète, la comparant à une entité qui envoie de « fortes lettres » mais ne parvient pas à résoudre les crises mondiales. Trump a insisté sur le « potentiel formidable » de l'ONU, tout en regrettant qu'elle n'en soit « même pas proche » d'atteindre ce potentiel.
Un Incident Technique Marquant
Le début du discours de Trump a été marqué par un incident technique : un téléprompteur défaillant. Il a ironisé sur la situation, faisant rire l'assemblée. « Celui qui gère ce téléprompteur a de gros problèmes », a-t-il plaisanté.
Cet incident a permis de distinguer les parties improvisées de son discours des remarques préparées, offrant un aperçu de ce qui relevait de la politique américaine délibérée.
Avant Trump, le président brésilien Lula da Silva avait dénoncé un « génocide » à Gaza et critiqué l'impunité des violations du droit international, tandis que le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avait appelé Israël à respecter les mesures de la Cour internationale de Justice concernant Gaza.
Ces discours soulignent les profondes divisions et les défis auxquels l'organisation mondiale est confrontée, entre les appels à la réforme et les critiques sur son efficacité face aux crises mondiales.





