Alors que plus de 700 000 employés fédéraux américains sont mis à l'écart en raison de la fermeture continue du gouvernement, les opérations liées aux combustibles fossiles et à l'exploitation minière continuent de progresser. Des milliers de travailleurs risquent d'être licenciés, mais ceux chargés de faciliter l'extraction de pétrole, de gaz et de minéraux, ainsi que ceux qui travaillent à la suppression des réglementations environnementales, restent en fonction.
Cette situation met en lumière une disparité notable dans les priorités du gouvernement fédéral. Les agences concernées continuent d'approuver des permis et de réviser des limites d'émissions, même si d'autres services essentiels sont à l'arrêt.
Points Clés
- Plus de 700 000 employés fédéraux mis à pied.
- Les travailleurs des combustibles fossiles et des mines restent en fonction.
- Le Département de l'Intérieur ouvre de nouvelles terres au forage pétrolier.
- L'EPA finalise des plans pour plus d'émissions de mercure.
- Les politiques favorisent les combustibles fossiles au détriment des énergies renouvelables.
Activités continues malgré la paralysie fédérale
Malgré la fermeture partielle du gouvernement américain, les activités de promotion des combustibles fossiles se poursuivent sans interruption. Le Département de l'Intérieur a récemment préparé l'ouverture de plus de 250 000 acres de terres dans le Wyoming et le Nebraska pour le forage pétrolier. Cette décision intervient alors que des centaines de milliers de fonctionnaires sont en congé forcé.
Les employés fédéraux dont le travail est directement lié aux plans présidentiels de soutien aux combustibles fossiles et de réduction de l'énergie éolienne et solaire sont toujours actifs. Ils délivrent des permis pour l'extraction de métaux, de charbon, de pétrole et de gaz sur les terres publiques et les eaux fédérales. D'autres sont occupés à assouplir les limites sur les émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent au changement climatique.
Statistique Clé
Environ 700 000 employés fédéraux ont été mis à pied, tandis que les opérations liées aux combustibles fossiles continuent. Cela représente une part importante de la main-d'œuvre fédérale impactée directement par la fermeture.
Projets majeurs approuvés récemment
Des décisions importantes ont été prises au cours de la semaine. Le Bureau de gestion des terres (BLM) a approuvé l'expansion d'une mine de cuivre sur des terres publiques dans l'Utah. Cette approbation démontre la continuité des processus d'autorisation pour les industries extractives, même en période de crise budgétaire fédérale.
De plus, une vente de concessions de charbon a eu lieu pour l'accès au bassin de la rivière Powder dans le Montana. Ces actions soulignent un engagement continu envers l'exploitation des ressources fossiles nationales. Les impacts environnementaux de ces projets sont souvent au cœur des débats sur la politique énergétique.
« Les travailleurs responsables de la mise en œuvre des plans du président pour davantage de combustibles fossiles et moins d'énergie éolienne et solaire sont toujours à pied d'œuvre, » a déclaré une source proche des opérations gouvernementales.
Assouplissement des réglementations environnementales
L'Agence de protection de l'environnement (EPA) est également active dans ce contexte. Des employés finalisent un plan visant à autoriser davantage d'émissions de mercure provenant des centrales au charbon. Cette information, confirmée par deux personnes familières avec les travaux en cours, suscite des inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement.
Le mercure est un neurotoxique connu qui peut avoir des effets dévastateurs sur la santé humaine et les écosystèmes. L'assouplissement de ces réglementations pourrait inverser des années d'efforts visant à réduire la pollution atmosphérique et à protéger la santé publique. Cette orientation politique contraste fortement avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Contexte de la fermeture
La fermeture du gouvernement résulte souvent de désaccords budgétaires entre le Congrès et l'administration. Elle entraîne l'interruption de nombreux services fédéraux non essentiels et la mise à pied de milliers d'employés, mais certaines fonctions jugées 'essentielles' ou liées à des priorités spécifiques peuvent être maintenues.
Priorités énergétiques et enjeux climatiques
La situation actuelle met en évidence les priorités de l'administration en matière d'énergie. En favorisant l'expansion des combustibles fossiles et en assouplissant les réglementations environnementales, le gouvernement semble privilégier la production d'énergie traditionnelle. Cela se fait au détriment des énergies renouvelables et des objectifs de lutte contre le changement climatique.
Les politiques actuelles sont examinées de près par les experts en climatologie et les groupes de défense de l'environnement. Ils soulignent le risque que ces décisions compromettent les efforts nationaux et internationaux pour limiter le réchauffement climatique. L'impact à long terme de ces choix sur l'environnement et la santé publique reste une préoccupation majeure.
- Forage pétrolier : Ouverture de 250 000 acres supplémentaires.
- Mines : Expansion d'une mine de cuivre et vente de concessions de charbon.
- Émissions : Plans pour autoriser plus d'émissions de mercure.
Selon des analyses récentes, les émissions de gaz à effet de serre continuent d'être un facteur clé du changement climatique. Les décisions prises pendant la fermeture du gouvernement pourraient avoir des conséquences durables sur l'environnement et la politique énergétique du pays.
Les experts continuent de surveiller l'évolution de la situation. Ils espèrent une reprise rapide des services gouvernementaux pour une approche plus équilibrée des questions énergétiques et environnementales.





