De nouvelles images satellite révèlent la démolition complète de l'aile Est de la Maison Blanche. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre du projet du président Donald Trump de construire une nouvelle salle de bal, un projet estimé à 300 millions de dollars.
Points Clés
- L'aile Est de la Maison Blanche a été entièrement démolie.
- Ce projet vise à construire une nouvelle salle de bal.
- Le coût estimé de la nouvelle salle de bal est de 300 millions de dollars.
- L'administration Trump défend la légalité de ces travaux malgré les critiques.
La Démolition Révélée par les Images Satellite
Les dernières images satellite, prises hier, montrent que la structure entière de l'aile Est a été rasée. Le couloir et la colonnade qui reliaient cette section à la résidence présidentielle principale ont également disparu. Les premières images de démolition étaient apparues en début de semaine, montrant des équipes de construction en train de démanteler la façade.
Un Projet Ambitieux
Le président Trump avait annoncé en juillet que les travaux « n'interféreraient pas avec le bâtiment actuel », précisant qu'ils seraient « à proximité mais sans le toucher ». Il a ensuite déclaré cette semaine que l'aile Est était « complètement séparée » de la Maison Blanche, bien qu'elle ait été physiquement attachée à la résidence principale.
Histoire et Fonction de l'Aile Est
L'aile Est, construite en 1902 et modifiée pour la dernière fois en 1942, abritait les bureaux de la Première Dame et d'autres membres du personnel. Elle comprenait également un petit cinéma privé. Des photos historiques montrent d'anciens présidents, comme Dwight Eisenhower, utilisant cette salle pour des projections avec des invités.
« L'aile Est est complètement séparée de la Maison Blanche », a affirmé le président Trump cette semaine, justifiant la démolition.
Un Cadre Historique
Historiquement, l'aile Est a joué un rôle fonctionnel important, servant de point d'entrée pour les visiteurs lors d'événements majeurs et de lieu de travail pour le personnel de la Première Dame. Sa disparition marque un changement significatif dans l'agencement du complexe de la Maison Blanche.
La Nouvelle Salle de Bal et les Controverse
La nouvelle salle de bal, une fois achevée, pourra accueillir jusqu'à 650 personnes, selon les informations fournies par la Maison Blanche. Les responsables de l'administration Trump ont déclaré que la reconstruction serait terminée « bien avant » la fin de son mandat en janvier 2029.
Les travaux de démolition ont suscité des réactions mitigées. Des politiciens démocrates et des groupes de conservation ont demandé un processus d'examen et un contrôle appropriés des plans. Cependant, l'administration Trump a défendu ces travaux, affirmant que le président a l'autorité nécessaire pour les entreprendre.
L'Autorité Présidentielle face aux Critiques
La question de l'autorité du président pour démolir une partie de la Maison Blanche a été examinée. Il ressort que le président dispose bien de cette autorité. Cette décision, bien que légale, soulève des débats sur la préservation du patrimoine historique et les prérogatives présidentielles.
- La capacité d'accueil de la nouvelle salle de bal sera de 650 personnes.
- Le projet devrait être achevé avant janvier 2029.
- Le coût estimé des travaux est de 300 millions de dollars.
Impact sur le Patrimoine
La démolition d'une structure historique comme l'aile Est, même pour des raisons fonctionnelles ou de modernisation, soulève des questions sur l'équilibre entre l'évolution des besoins présidentiels et la conservation du patrimoine architectural américain.
Autres Nouvelles du Jour
Pendant que l'attention se porte sur la Maison Blanche, d'autres événements majeurs se déroulent. Des unités paramilitaires russes, le Corps africain, ont remplacé le groupe Wagner au Mali. Des centaines de combattants russes sont désormais actifs dans la région, aidant la junte militaire à faire face à une insurrection islamiste croissante. Les opérations du Corps africain sont documentées sur Telegram et d'autres réseaux sociaux, montrant des troupes lourdement armées engagées dans des combats dans les zones rurales.
Par ailleurs, l'aéroport de Khartoum au Soudan a rouvert aux vols civils après plus de deux ans de suspension due à la guerre civile. Des « vols fantômes » ont été signalés sur des sites de suivi de vols. Flightradar24 a expliqué que cela est dû au fait que les compagnies aériennes ne retirent pas toujours leurs horaires réguliers des sites tiers, même lorsque l'aéroport est fermé. Depuis la réouverture officielle, aucun autre vol civil n'a été identifié.
Enfin, au Royaume-Uni, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau record à la baisse en 2024, selon les données provisoires de l'Office for National Statistics (ONS). Elles ont diminué de 0,5% par rapport à l'année précédente, poursuivant une tendance à la baisse. Le pays a émis 476,6 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (MtCO2e) l'année dernière, incluant les émissions résidentielles et celles liées aux activités des résidents et entreprises britanniques à l'étranger.
Ces diverses actualités illustrent la complexité des défis mondiaux, qu'ils soient politiques, environnementaux ou sécuritaires, et la manière dont ils s'entremêlent dans le paysage médiatique actuel.





