Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé un appel urgent aux pays du monde entier. Il demande la mise en œuvre de systèmes d'alerte précoce pour protéger les populations des phénomènes météorologiques extrêmes. Selon lui, aucun pays n'est à l'abri des effets du réchauffement climatique.
Points clés
- Antonio Guterres insiste sur l'importance des systèmes d'alerte précoce.
- Plus de 60% des pays ont déjà des systèmes multi-risques.
- Un préavis de 24 heures peut réduire les dommages de 30%.
- Les pays en développement souffrent du manque de financement.
- L'objectif est de limiter la hausse des températures à 1,5 degré Celsius.
Urgence climatique et records de chaleur
Antonio Guterres a fait cette déclaration lors d'une conférence de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) à Genève. Cette rencontre célébrait le 75e anniversaire de l'agence. Il a souligné que les dix dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. La chaleur océanique bat également des records, détruisant les écosystèmes marins. Incendies, inondations, tempêtes et vagues de chaleur touchent toutes les nations.
Le chef de l'ONU a insisté sur l'importance de la mobilisation de fonds. Ces financements permettraient de créer un système mondial de surveillance. Ces systèmes d'alerte précoce sont cruciaux. Ils donnent aux agriculteurs les moyens de protéger leurs récoltes et leur bétail. Ils permettent aussi aux familles d'évacuer en toute sécurité. Des communautés entières peuvent être protégées de la dévastation.
Un chiffre important
Un préavis de 24 heures avant un événement dangereux peut réduire les dommages jusqu'à 30%.
Progrès et défis des systèmes d'alerte
Depuis le lancement d'une initiative par Guterres en 2022, des progrès ont été réalisés. Plus de 60% des pays ont mis en place des systèmes d'alerte précoce multi-risques. L'objectif est que tous les pays disposent de ces systèmes d'ici 2027. C'est une étape essentielle pour la résilience face au climat.
Contexte historique
Au cours des cinq dernières décennies, les catastrophes liées aux conditions météorologiques, à l'eau et au climat ont causé la mort de plus de 2 millions de personnes. L'OMM a indiqué que 90% de ces décès sont survenus dans des pays en développement.
Les pays en développement rencontrent des obstacles majeurs. Leur croissance économique ralentit et ils sont écrasés par le poids de la dette. Ces facteurs limitent leur capacité à investir dans des systèmes d'alerte efficaces. C'est un problème qui accentue les inégalités face aux catastrophes climatiques.
« Chaque année des dix dernières a été la plus chaude de l'histoire. La chaleur des océans bat des records tout en décimant les écosystèmes. Et aucun pays n'est à l'abri des incendies, des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur », a déclaré Antonio Guterres.
Financement climatique et objectifs futurs
Antonio Guterres a exhorté les pays à agir lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le Climat. Cette conférence aura lieu le mois prochain au Brésil. Il demande un accord pour débloquer 1 300 milliards de dollars par an en financement climatique. Ce montant serait destiné aux pays en développement d'ici 2035.
Il a également appelé les pays à présenter de nouveaux plans nationaux audacieux. Ces plans visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre au cours de la prochaine décennie. L'objectif est de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. C'est une cible cruciale pour éviter les pires conséquences du changement climatique.
Les trois piliers de l'action climatique
- Mise en œuvre des systèmes d'alerte précoce : Essentiel pour la protection immédiate des populations.
- Financement climatique pour les pays en développement : Soutenir leur capacité à s'adapter et à se protéger.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre : Limiter la cause profonde du réchauffement climatique.
La communauté internationale doit intensifier ses efforts. La protection des vies et des moyens de subsistance dépend de ces actions coordonnées. Le temps presse pour mettre en place des mesures efficaces et solidaires face à l'urgence climatique.





