Le Pape Léon XIV a fermement condamné les personnes qui minimisent l'impact du réchauffement climatique. Dans sa première déclaration majeure sur le changement climatique, le souverain pontife a dénoncé ceux qui "ridiculisent ceux qui parlent du réchauffement climatique". Ces remarques font écho aux positions de son prédécesseur, le Pape François, et soulignent une préoccupation croissante au sein de l'Église.
S'exprimant lors d'une conférence à Castel Gandolfo, près de Rome, le Pape Léon XIV a également appelé à une action citoyenne accrue. Il a insisté sur l'absence de place pour l'indifférence ou la résignation face à l'urgence climatique. Son discours intervient dans un contexte de débats politiques intenses sur la question du climat, notamment aux États-Unis.
Points Clés
- Le Pape Léon XIV dénonce les minimisateurs du changement climatique.
- Il appelle à une action citoyenne forte contre l'indifférence.
- Le discours s'inscrit dans la lignée de l'encyclique Laudato Si'.
- Les remarques sont perçues comme une critique implicite de Donald Trump.
- La conférence précède la COP30 au Brésil.
Un message fort contre le climato-scepticisme
Le Pape Léon XIV a livré un message sans équivoque. Il a ciblé "ceux qui ont choisi de se moquer des signes de plus en plus évidents du changement climatique". Le pontife a également critiqué ceux qui "ridiculisent ceux qui parlent de réchauffement climatique". Il a ajouté qu'ils "blâment même les pauvres pour ce qui les affecte le plus".
Ces paroles résonnent avec les déclarations passées de son prédécesseur, le Pape François. L'encyclique Laudato Si', publiée il y a dix ans, a marqué un tournant. Elle a fait de l'environnement une préoccupation centrale de l'Église catholique. Beaucoup attribuent à ce document l'impulsion ayant mené à l'Accord de Paris sur le climat en 2015.
"Certains ont choisi de se moquer des signes de plus en plus évidents du changement climatique, de ridiculiser ceux qui parlent de réchauffement climatique, et même de blâmer les pauvres pour ce qui les affecte le plus."
Contexte politique et tensions
Les commentaires du Pape sont interprétés comme une critique indirecte de personnalités politiques. Donald Trump, ancien président des États-Unis, a récemment qualifié le changement climatique de "canular". Il a fait ces déclarations il y a seulement deux semaines, lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York. M. Trump a rejeté l'utilisation des énergies renouvelables.
Un fait à noter
Donald Trump a affirmé que "l'empreinte carbone est une farce inventée par des gens mal intentionnés, et ils se dirigent vers une destruction totale."
Le Pape Léon XIV, premier pontife né aux États-Unis, a déjà eu des désaccords avec l'administration Trump. Leurs divergences ont porté sur des sujets comme la migration et la sécurité nationale. Cette nouvelle prise de position ajoute une dimension religieuse et morale au débat climatique international.
L'appel à l'action citoyenne mondiale
Lors de son discours, le Pape a exhorté les citoyens du monde entier à exercer une pression accrue sur les responsables politiques. Il a souligné l'importance pour les individus de s'impliquer activement dans les décisions politiques. Selon lui, cette participation est essentielle pour "atténuer les dommages causés à l'environnement".
Il a posé une question spirituelle profonde à son auditoire. "Dieu nous demandera si nous avons cultivé et pris soin du monde qu'il a créé pour le bien de tous et pour les générations futures, et si nous avons pris soin de nos frères et sœurs - quelle sera notre réponse, mes chers amis ?" Cette interpellation vise à mobiliser les consciences individuelles et collectives.
Contexte de la conférence
La conférence, intitulée "Raising Hope", commémorait le dixième anniversaire de la publication de Laudato Si'. Elle s'est tenue un peu plus d'un mois avant le début de la COP30. Ce sommet climatique majeur aura lieu à Belém, au Brésil.
Préparatifs pour la COP30 au Brésil
La COP30 réunira des chefs d'État et des diplomates spécialisés dans le climat. Ces rencontres se dérouleront dans la ville amazonienne de Belém. L'événement s'annonce crucial, alors que les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre semblent stagner dans l'agenda politique mondial.
Marina Silva, ministre brésilienne de l'Environnement, a invité le Pape à participer à la COP30. Cette invitation a été faite au nom du président Luiz Inácio Lula da Silva. Elle a exprimé sa conviction que la présence du souverain pontife apporterait "une contribution indispensable" pour que la COP30 devienne un "grand moment de mise en œuvre" des accords climatiques.
- La participation du Pape à la COP30 pourrait renforcer l'engagement international.
- La ministre Marina Silva insiste sur le rôle essentiel du Pape.
- La COP30 aura lieu dans la ville amazonienne de Belém.
L'engagement du Vatican et les exemples inspirants
La conférence a également accueilli des personnalités comme l'ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger. Il a qualifié le Pape de "héros d'action" du monde réel. M. Schwarzenegger a salué l'engagement du Pape à installer des panneaux solaires sur tous les bâtiments du Vatican. Cet exemple concret illustre la volonté de l'Église d'agir de manière tangible en faveur de l'environnement.
Le Vatican, sous l'impulsion du Pape, cherche à réduire son empreinte écologique. L'installation de panneaux solaires est une étape significative. Elle envoie un message fort aux autres institutions et aux nations. Cet engagement renforce la crédibilité du discours pontifical sur la nécessité d'une transition énergétique mondiale.
Le message du Pape Léon XIV est clair. Il appelle à une prise de conscience globale et à une action immédiate. Il insiste sur la responsabilité de chacun, des citoyens aux dirigeants politiques, pour protéger la planète. Cette position réaffirme le rôle moral de l'Église dans la crise climatique.





