Les autorités fédérales ont annoncé que l'incendie dévastateur de Palisades, qui a ravagé Los Angeles en janvier 2025, a été déclenché intentionnellement. Cette révélation contredit les premières allégations de nombreux démocrates et médias, qui avaient rapidement attribué le sinistre au changement climatique. Jonathan Rinderknecht a été inculpé pour destruction de propriété par le feu, une accusation passible d'une peine maximale de 20 ans de prison fédérale.
L'incendie de Palisades a causé des dommages considérables, tuant 12 personnes, brûlant plus de 9 489 hectares et détruisant 6 873 structures résidentielles et commerciales. Ces chiffres proviennent des données de l'État. L'inculpation de Rinderknecht modifie la compréhension des causes de cette catastrophe.
Points Clés
- L'incendie de Palisades, à Los Angeles, a été délibérément allumé.
- Jonathan Rinderknecht a été inculpé pour destruction de propriété par le feu.
- L'inculpation contredit les premières affirmations liant l'incendie au changement climatique.
- Le feu a causé la mort de 12 personnes et des milliards de dollars de dégâts.
Accusations d'incendie criminel et preuves recueillies
Les procureurs fédéraux en Californie ont accusé Jonathan Rinderknecht d'avoir délibérément mis le feu. Cette accusation est le résultat d'une enquête approfondie. Elle repose sur des témoignages, des enregistrements de vidéosurveillance, des données de téléphonie mobile et une analyse de la dynamique du feu. Cette analyse a été menée par le Bureau de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF).
« Bien que nous ne puissions pas ramener ce que les victimes ont perdu, nous espérons que cette affaire criminelle apportera une certaine mesure de justice à ceux qui ont été affectés par cette horrible tragédie », a déclaré Bill Essayli, procureur américain par intérim.
Les procureurs ont précisé que Rinderknecht a allumé le feu depuis une colline. Ce lieu se trouve près d'un sentier de randonnée, tôt le matin du jour de l'An. Cette information est cruciale pour comprendre l'origine du sinistre.
Faits Importants
- Date de l'incendie : Janvier 2025
- Victimes : 12 décès confirmés
- Superficie brûlée : 23 448 acres (environ 9 489 hectares)
- Structures détruites : 6 873 (résidentielles et commerciales)
- Coût des dommages : Plus de 95 milliards de dollars en pertes matérielles et en capital, selon un rapport de l'UCLA.
Réactions politiques et médiatiques initiales
Après le début de l'incendie, de nombreux responsables démocrates et médias ont rapidement désigné le changement climatique comme cause principale. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom (D), avait publié un message avec des photos de l'incendie de Los Angeles. Il avait écrit : « Si vous ne croyez pas la science, croyez vos propres yeux. » Ce message faisait suite à l'annonce du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat par le président de l'époque, Donald Trump, en janvier.
L'ancien président Joe Biden avait également imputé l'incendie à la « menace existentielle du changement climatique » lors de son discours d'adieu. Le sénateur Bernie Sanders (I., Vt.) avait déclaré sur X (anciennement Twitter) : « Le changement climatique est réel, pas une 'blague'. Donald Trump doit traiter cela comme la crise existentielle qu'il est. »
Contexte des Déclarations
Les déclarations initiales des politiciens et des médias s'inscrivaient dans un débat national plus large sur le changement climatique. Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris et les politiques environnementales de l'administration Trump étaient des sujets de discorde majeurs. Les incendies de forêt en Californie étaient souvent cités comme des preuves des impacts du réchauffement climatique.
Le virage narratif après l'inculpation
L'annonce de l'inculpation de Jonathan Rinderknecht a changé la donne. Le gouverneur Newsom a réagi en déclarant que cela « marque une étape importante vers la découverte de la façon dont l'horrible incendie de Palisades a commencé ». Cette déclaration est une évolution par rapport à ses commentaires initiaux.
Plusieurs législateurs démocrates avaient également appelé à des actions fortes contre le changement climatique. Le représentant Jared Huffman (D., Calif.) avait affirmé qu'il était temps de « demander une action réelle ». La représentante Jasmine Crockett (D., Texas) avait exprimé sa « tristesse face à la dévastation ». Elle avait critiqué les « leaders » qui ignoraient le changement climatique.
Le sénateur de l'État de Californie, Scott Wiener (D), avait même proposé une loi. Elle aurait permis aux victimes de l'incendie de poursuivre les compagnies pétrolières pour les dommages subis. Un tel projet de loi aurait eu un impact significatif sur l'industrie pétrolière, étant donné les pertes évaluées à plus de 95 milliards de dollars.
Couverture médiatique et implications
Les médias nationaux et locaux avaient largement relayé l'idée d'un lien entre l'incendie et le changement climatique. Des titres d'articles du Guardian, du Los Angeles Times et de NBC News avaient souligné comment le changement climatique avait « aggravé » ou « alimenté » les feux. David Axelrod, stratège démocrate et commentateur de CNN, avait partagé un article de l'Associated Press. Il avait exhorté ses abonnés à le lire, en mentionnant les positions de Trump sur le climat.
Le New York Times avait publié des témoignages personnels de ses journalistes. Nicole Sperling, qui couvre Hollywood, avait même remis en question ses choix de vie à cause des feux. Elle avait écrit : « À la suite de ces incendies, j'ai pensé à mes enfants et au monde qu'ils héritent. » Somini Sengupta, journaliste climatique pour le New York Times, avait raconté l'évacuation d'une amie. Elle avait noté à quel point « le changement climatique surdimensionne les incendies ».
Sammy Roth, chroniqueur au Los Angeles Times, avait directement accusé les compagnies pétrolières. Il avait déclaré : « Los Angeles brûle. Les compagnies de combustibles fossiles ont posé le combustible. »
Des commentateurs sur CNN et MSNBC avaient également fait des affirmations similaires. Stephen Collinson de CNN avait affirmé que le changement climatique avait réduit les précipitations, entraînant des conditions plus sèches. Michael Mann, climatologue de l'Université de Pennsylvanie, avait attribué les conditions arides au « réchauffement causé par l'homme ». Jen Psaki, animatrice sur MSNBC, avait déclaré que « le climat est en crise » et que cela signifiait « des conditions plus sèches et des incendies plus intenses » pour la Californie.
La science des incendies et le débat
L'inculpation de Rinderknecht met en lumière la complexité des causes des incendies de forêt. Si le changement climatique peut influencer les conditions météorologiques, l'action humaine reste un facteur déclencheur important. James Taylor, président du Heartland Institute, une organisation de droite, a souligné ce point.
« Des études évaluées par des pairs et des données directes sur les incendies montrent que les feux de forêt brûlent de moins en moins de kilomètres carrés de terres chaque année à mesure que notre climat se réchauffe et que les précipitations augmentent modestement », a déclaré James Taylor au Washington Free Beacon. « Les faits l'emportent sur l'alarmisme. »
Cette déclaration met en perspective la nécessité de distinguer les causes directes des facteurs aggravants. L'incendie de Palisades est un exemple où la cause immédiate est criminelle. Cependant, le débat sur l'impact à long terme du changement climatique sur la fréquence et l'intensité des feux de forêt persiste.
La Californie est une région sujette aux incendies. Les conditions de sécheresse et les vents forts peuvent aggraver rapidement tout début d'incendie. La surveillance et la prévention des incendies criminels restent des priorités pour les autorités.
Les enquêtes continuent pour déterminer toutes les circonstances entourant l'acte de Jonathan Rinderknecht. Cette affaire souligne l'importance des enquêtes judiciaires pour établir les faits. Elle permet de ne pas tirer des conclusions hâtives, même face à des catastrophes naturelles apparentes.





